samedi, novembre 10, 2012

Quelles perspectives pour la rédaction web à Madagascar en 2013 ?

 

Même si c’est un peu tôt de faire des perspectives sur la rédaction web à Madagascar pour 2013, on peut quand même faire quelques prévisions sur l’évolution de ce secteur. Afin de comprendre cette évolution, il est nécessaire de comprendre celle qui concerne la connectivité en général et on s’aperçoit que les choses s’améliorent progressivement. Le prix de la connexion est plus abordable (même si elle reste chère pour la majorité des ménages). Ainsi, une connexion haut débit illimitée est encore inaccessible pour la majorité, mais les tarifs de la connexion mobile ne cessent de baisser. Une augmentation des internautes s’accompagne aussi d’une augmentation des opportunités sur le travail sur le web. Madagascar étant en proie à des crises cycliques qui fragilisent l’économie, il est intéressant d’avoir une source de revenu supplémentaire et qui ne dépende pas des aléas locaux.

La qualité de la rédaction web à Madagascar a pointé vers le caniveau sur ces deux dernières années. Les intermédiaires de tout poil ont nuit à la réputation du secteur, car ils ont engagés des rédacteurs web malgaches qui n’avaient aucune expérience. Ainsi, de simples étudiants sont transformés en rédacteurs alors qu’ils ne connaissent aucune base de l’écriture web. Par ailleurs, cette tendance vers le bas s’est également accompagnée d’une raréfaction des clients qui ont étés touchés durement par les mises à jour des moteurs de recherche. Il ne suffit plus d’écrire des descriptifs de quelques lignes pour attirer des visiteurs. Etant donné que le type de client pour la rédaction web à Madagascar était le genre du contenu en masse avec des milliers d’articles sur un seul sujet, la qualité a baissé en général. Mais on assiste à une petite amélioration dans le secteur. Les rédacteurs indépendants tentent de prospecter manuellement les clients et ce type de relation est bien plus intéressant, car on bénéficie de meilleurs prix et de conditions de travail. Le gouvernement planche également sur la législation du commerce électronique et du web en général. J’espère vraiment que cette législation va permettre d’assainir et de faciliter le paiement en ligne, car c’est l’un des plus gros problèmes de ce pays. Des compagnies telles que Paypal n’envisagent même pas de s’implanter à Madagascar à cause du marché noir sur les devises.

Un assainissement complet du secteur leur donnerait confiance et d’autres sociétés leur emboiterait le pas. Etant donné que le client de la rédaction web à Madagascar privilégie avant tout des couts abordables, le paiement en ligne avec ses commissions moindres serait une avancée majeure pour le développement de ce secteur. Mais il faut aussi faire attention de ne pas se laisser embobiner par les intermédiaires douteux qui ne font qu’exploiter les rédacteurs qui ne connaissent pas toujours les réalités de la rédaction web.

Les prix de la rédaction web à Madagascar commencent à partir de 5 euros pour un article de 300 mots, mais cela reste très minime par rapport à la difficulté. Les prix moyens avoisinent autour des 7 euros pour franchir le cap des 10 euros si le client opère directement avec le rédacteur. Si le prix est trop bas, cela signifie qu’il y a un intermédiaire entre les deux et qui prend la plus grosse partie. Certes, il est difficile pour les clients de faire confiance à des rédacteurs qui vivent à l’autre bout du monde et c’est aux rédacteurs web malgache de les convaincre.  C’est pourquoi, je dis que l’amélioration de la connectivité internet permettra de faire évoluer le secteur dans le bon sens. Les rédacteurs web malgaches ne doivent pas se contenter de prospecter les clients, mais ils doivent également cultiver leur présence en ligne à l’aide des blogs et des réseaux sociaux. Non seulement, cela leur donnerait une petite source de revenu grâce aux publicités, mais le client pourra constater de visu la qualité du rédacteur web malgache.

Un point essentiel de la rédaction web à Madagascar en 2013 est que les clients se rendent compte que la qualité a un prix et qu’il faudra débourser bien plus qu’autrefois pour bénéficier de bons articles.