La rédaction web à Madagascar continue son bonhomme de chemin malgré les critiques des prétendues agences professionnelles basées en France ou ailleurs. Mais force est de constater que les prix et les pratiques n’ont pas changées alors qu’on approche déjà de la fin de 2012. J’avais déjà parlé de l’état de la rédaction web à Madagascar et de la médiocrité qui prévalait dans ce secteur. Après quelques mois, je me rend compte que les choses n’ont pas du tout évoluées. J’avais espérés de meilleurs prix, car il parait que les moteurs de recherche privilégient la qualité et toujours la qualité et théoriquement, c’était une bonne chose pour la rédaction web à Madagascar. Mais voilà, le client veut acheter des textes de grande qualité avec les anciens prix. C’est comme s’il allait chez un concessionnaire de voitures avec un budget pour acheter une Renault Mégane et dirait au vendeur qu’il veut une Porsche Cayenne pour le même prix… Ridicule ? Mais tel est l’état d’esprit des clients, notamment ceux qui ont de petits sites. On peut arguer qu’ils ont un budget minimal, mais cela n’est pas le problème du rédacteur.
L’une des principales critiques sur la rédaction web à Madagascar est que les rédacteurs appliquent des prix trop bas et c’est de la concurrence déloyale pour les rédacteurs en France. Et on croit que c’est notre faute, mais le fait est que c’est la norme pratiquée par les clients. Et ce n’est pas propre à Madagascar. Regardons un exemple des prix pratiqués par des plateformes tels que TextMaster.
Quelle surprise ! La plupart des articles sont à 3,50 euros, mais il est vrai que je suis dans la catégorie Bronze (la moins élevée). Mais je n’utilise pas TextMaster, car je ne peux pas me faire payer par Paypal (c’est indisponible à Madagascar). On voit bien une mission de rédaction web à 45,55 euros, mais ne vous y trompez pas, car il s’agit du prix de 12 textes. Et 45,55 euros divisé par 12 font environ 3,7 euros. Je n’accepterais jamais d’écrire pour de tels prix. Independant Publishing fait à peu près la même chose quand il y a des articles (c’est vide la plupart du temps). Mais cette plateforme se concentre surtout sur des articles en masse sur le même domaine et son principal client est Groupon. Redactiweb s’en sort bien avec des prix minimum de 20 euros, mais c’est disponible uniquement pour les rédacteurs en France. Cependant, je suis certain qu’on peut arriver à la même qualité dans la rédaction web à Madagascar si les deux parties faisaient un peu d’effort, à savoir, le client et le rédacteur. Je suis d’accord sur le fait que beaucoup de rédacteurs web malgaches ne comprennent pas la définition de la rédaction, mais ce n’est pas toujours leurs fautes. Madagascar a été une destination reconnue pour la délocalisation lorsque des entreprises ont commencées à sous-traiter en masse. On m’a dit comment on travaille dans ces sociétés et si vous imaginez une grande salle avec des dizaines d’ordinateurs et des rédacteurs web travaillent des heures d’affilées… Eh bien ! Vous imaginez bien.
Pour être honnête, mon vrai tarif de rédaction commence à partir de 10 euros sauf pour les clients fidèles où je peux descendre un peu. Cela dépend aussi des sujets. Si je suis expérimenté sur le sujet alors je peux baisser le prix, car la recherche et la documentation est réduite. Cependant, mes tarifs peuvent augmenter selon la complexité du sujet et si le client refuse et bien tant pis. Mais je hais surtout ces webmestres qui détruisent la rédaction web à Madagascar parce qu’ils ont eu quelques mauvaises expériences avec des rédacteurs. Et parfois, ces webmestres se tirent eux-mêmes une balle dans le pied parce qu’ils font du Content Spinning.
Le Content Spinning est le fait de dupliquer un article en une dizaine de variantes en utilisant des synonymes afin de passer entre les mailles du détecteur de plagiat des moteurs de recherche. Mais ces webmestres Moyen-Ageux ne se rendent pas compte que ces pratiques ne sont plus valides par Google et ses récents algorithmes depuis un bail. De ce fait, le webmestre achète, par exemple, 10 textes au rédacteur. Ensuite, il utilise le Content Spinning pour obtenir 100 textes à partir des 10 originaux et il pense qu’il a un contenu digne de ce nom. Google arrive, fouille partout et soupçonneux comme une femme mariée à un mari volage et il déclasse le site. Résultat ? le client s’énerve contre le rédacteur alors que la faute lui incombe à 100 %. Ces types de webmestres devraient apprendre par coeur l’adage : Bon marché coute cher.
Si vous êtes ce type de webmestre, vous trouverez surement des rédacteurs prêt à bosser pour 2 euros par article à Madagascar. Mais quel sera le résultat final ? Pour le recrutement de la rédaction web à Madagascar, vous pouvez tenter de contacter directement le rédacteur (il y en a beaucoup qui mettent rédacteur web dans leurs profils de réseaux sociaux). Ou, vous pouvez passer par un site d’annonces tels que Jobmada pour trouver ce que vous cherchez. Google aussi peut vous aider à trouver des agences, mais la qualité sera rarement au rendez-vous si vous ne faites pas passer plusieurs tests pour déterminer la performance du rédacteur web.