dimanche, novembre 20, 2011

Rien n’est gratuit sur le Web

 

Facebook, Twitter ou Google+ vous propose des tonnes d’options gratuitement, mais on doit comprendre que rien n’est gratuit sur le web. L’infrastructure nécessaire pour gérer cette masse d’information coute des millions de dollars chaque mois. Les investisseurs connaissent ce cout sous le nom de Burning Rate. Ensuite, ils déterminent si cela vaut le coup d’investir dans l’entreprise en fonction de la spéculation sur la valeur de son action sur les marchés financiers. Facebook n’est pas encore coté en bourse, mais les investisseurs tablent sur une valeur minimale, c’est à dire qu’il espère qu’elle sera valorisera à un tel prix. En gros, ce n’est que du vent, mais cela permet de faire tourner les marchés.

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C’est pourquoi, ces entreprises doivent rentabiliser au maximum les informations de l’utilisateur et le principal moyen est de proposer des publicités. Facebook a supprimé progressivement l’interaction dans les pages Fan pour les remplacer par les produits publicitaires (articles et liens sponsorisés.) Le fait est qu’une page Fan de 100 000 membres ne rapporte rien à Facebook contrairement au propriétaire de la page. Mais l’internaute moyen ne comprend pas ce simple concept et il pense que ces entreprises lui veulent du bien. Tôt ou tard, on regrette ce qu’on a publié et il est essentiel de posséder plusieurs identités afin d’être vraiment tranquille, mais ce n’est pas toujours sûr…

Imaginons que vous avez 10 sites avec 10 comptes de réseaux sociaux qui utilisent 10 pseudos différents. Théoriquement, vous êtes anonyme, mais il suffit que Facebook, Twitter ou Google arrive à faire le lien entre toutes vos identités que c’est terminé. Par exemple, il suffit que vous utilisez le même compte Google Analytics pour tous vos sites que vous êtes fichus et fichés. Et la même chose est valable pour Adsense ou des services qui nécessitent une centralisation de notre part.