Presse-Citron est considéré comme l’un des meilleurs blogs de la webosphère, mais qu’en est-il vraiment ? Rappelons que Presse-citron était d’abord un blog tenu uniquement par Eric Dupin, mais qu’il s’est transformé en un média de masse après son inscription dans Google Actualité. Ce dernier est une immense source de trafic, mais il faut écrire selon le bon vouloir de Google et non selon la volonté du média, car c’est le seul moyen de faire la une parmi des milliers de sites qui proposent du contenu similaire.
Une ferme de contenu avec un nom célèbre
La définition d’une ferme de contenu : Site regroupant des dizaines d’auteurs qui écrivent uniquement pour les moteurs de recherche.
Et c’est exactement le comportement de Presse-Citron sur ces dernières mois. Depuis janvier 2011, Presse-Citron est géré par une équipe qui se prétendent des journalistes (rions un coup). Quand on cherche un peu sur ces contributeurs, on se rend compte que la plupart ne possède aucun compétence dans son domaine d’expertise. Et il semble qu’ils ont étés recrutés uniquement pour fournir du contenu à la chaîne.
Mais Presse-Citron a réussi l’exploit à transformer l’exigence d’une ferme de contenu en ligne éditoriale. Ainsi, les contributeurs n’écrivent que sur des sujets qui rapportent le maximum de trafic au détriment d’une cohérence dans la ligne du site. Alors pourquoi Google qui est si prompt à pénaliser les autres pour un comportement similaire ne fait rien contre Presse-Citron ?
Une ferme de contenu est considérée comme telle si elle se trouve sur un site méconnu. Si un blog ou un site a un fort Branding alors on peut tout lui pardonner. Mais Presse-Citron n’est pas sorti indemne de sa migration du blog vers un média. Ses followers sur Twitter ou Facebook ne sont plus aussi fidèles et ils ne partagent plus ses articles comme ils le faisaient les yeux fermés auparavant. Ils ont sans doute compris que le Citron a été pressé jusqu’à la dernière goutte et qu’il ne reste plus que des pépins.
En fait, Presse-Citron est juste considéré maintenant comme un média banal qui n’a plus aucune chance de se démarquer des autres puisqu’il est entièrement corrompu par les marques, mais surtout que sa ligne éditoriale se base sur le bon vouloir d’un algorithme.
